dimanche 24 mai 2009
Intentions de l'Artiste
Dominique Beaune-Weyerman , descendante d’un peintre flamand du XVII siècle, a été initiée aux arts plastiques par son oncle peintre émigré russe installé à Cannes. Ses voyages en Amérique du Sud, au Maghreb, en Grèce sont venus colorer une palette influencée au départ par les ambiances d’Europe du Nord et d’Europe de l’Est.
Elle a crée alors un monde de couleurs original qui a su faire ressurgir les âmes des ouvriers au travers des lieux où souffle l’esprit.
C’est à partir de l’enseignement de Dubuffet, Chagall, Dufy, Nicolas de Staël et les peintres asiatiques, que Dominique Beaune a commencé sa carrière avec la création de décors de théâtre, suivi par une longue période d’art naïf avec de nombreuses expositions mais aussi un temps de pause et d’observation consacrée à l’écoute des autres peintres qu’elle expose dans sa galerie pendant 7 ans. Elle créera, alors, avec un groupe de critiques d’art le Prix Breteuil décerné au peintre le plus novateur.
Après un détours par l’écriture (2 ouvrages publiés) Dominique Beaune se consacre à nouveaux aux arts plastiques.
Son inscription à l’école des Beaux Arts de Tourcoing, et l’enseignement très formateur dans l’atelier de Pierre-Yves Bohm, fut pour elle une révélation qui l’engagea dans une nouvelle démarche picturale qui se poursuit aujourd’hui en liant des matériaux divers et surtout les tissus, marques constantes de la vie des hommes à travers les âges et les civilisation.
Dominique Beaune écrit :
« Le Nord m'a fait prendre conscience de la richesse des couleurs, des matériaux et du travail des hommes.
Après des recherches graphiques sur l'architecture septentrionale, sur les formes spécifiques aux habitats et bâtiments du Nord, j'ai orienté mes projets vers le textile:Le nord et le textile, c'est une grande histoire d'amour et de labeur. Que se soit la laine, les indiennes, le travail du lin, cette région s'est investie d'un savoir -faire et d'une ténacité dans l'effort digne de respect.
C'est dans cette démarche que je tente de concilier l'esprit du « nord textile » et des arts plastiques. C’est ainsi que l’on peut évoquer la croisée des chemins des hommes et de leurs métiers dans des » destins tissés » ou celle des bateliers « au fil de l'eau ».
Mais c'est en permanence que cette démarche sous-tend l'égrégore des groupes. L'âme de la multitude que ce soit celles des vivants ou celles de nos chers disparus habitent en permanence les fonds de chaque oeuvre.
Mes « stories tellings » permettent au spectateur de suivre son propre chemin en reflet avec sa propre histoire et de révéler ce qui n'est pas dit. M'inscrivant dans le nouveau courant d'art de figuration narrative, je continue ma démarche vers cette multitude qui fait l'âme d'un univers.
Nostalgie, mémoire des hommes et des lieux,foisonnement de couleurs et de détails contribuent à des oeuvres complexes et denses. Mon message pictural oscille entre désespoir urbain et importance de l’homme à travers les lieux.
Que se soient les murmures des personnages sur un banc, le désarroi d’Orphée, le glissement de la Gradiva ou la fausse gaîté des carnavaleux avant le départ vers l’Islande,l'âme des émigrés afghans ou des enfants disparus, tous ces thèmes sont contredits par l’éclat des couleurs.
La peinture doit toujours nous appeler au delà des apparences. »
Le philosophe Marc Richir a dit de son oeuvre : « c'est de la vraie peinture, authentique qui rend visible l'invisible »
DOMINIQUE BEAUNE
RépondreSupprimerPlasticienne, ancienne élève des Beaux Arts de Tourcoing,décorée du Mérite Artistique et Culturel en 79, membre de « la nouvelle figuration narrative » , peintre officiel de la batellerie française.
Expositions et Activités artistiques depuis 1967:
Expositions personnelles
1975 « Cirque » rue Berthelot,Paris
1976 « Provence » Le Castellet 83
1977 « Peintures naîves » galerie Mouffetard, Paris
1977 »Paysage naîf » Musée d'Avallon 89
1978 Galerie Breteuil, Paris
1979 Galerie La Clusaz 74
1997 Galerie de Morin Heights, Canada
2007 « Esprit du Nord-Textile » au Musée des Arts et traditions de Wattrelos 59
2008 « Destins Tissés du Nord » au Musée Jacquard de Roubaix 59
2008 « peintures, Textiles et Jazz » au Musée Sellier de Cogolin 83
2009 « Au fil de l'eau, ou la batellerie du Nord » Musée de Wattrelos 59
2010 « Egrégore ou l'âme de la multitude « à la galerie Wable de Lille
2011 projet d'exposition « peuples brésiliens »à Sao Paulo,Brésil
Expositions de Groupe
1967 galerie Duncan, paris
2005 Beaux Arts de Tourcoing
2006 Salon de Chevry-Cossigny 77
2007 Salon de Ramatuelle
2008 Salon de l'hippodrome de Marcq en Baroeul
2008 Salon de Ramatuelle
2009 « les fenêtres qui parlent » Villeneuve d'Ascq
2009 « bleu, blanc,beur » Chapelle St Jean La Garde Freinet
2009 « peintre de Ramatuelle »
2009 Atelier d'Artistes MDA Lille
2009 expo « faits d'hiver » la garde Freinet
2010 exposition « les exclus « dans le cadre du FestiDAL et des sans-abri de Lille
Installations
2003 Fresque Historique murale avec des enfants, Lille
2006 jupe de gitane géante à Houplin-Ancoisne 59
2007 Robe de mariée géante sur la grand Place de Tourcoing
2009 Fresque sur le Handicap avec l'APF à Villeneuve d'Ascq
2009 Tonnelle multiculturelle sur la Diversité à la MDA de Tourcoing
Décors de théâtre
1967 « Happening et Poésie » théâtre Duncan,Paris
2008 « La ville et son ombre »,création mondiale, d'henrique Vargas, Maison folie de Lille
Créations littéraires
1987 publication de l'ouvrage « ils ont du mal à lire » chez Fleurus
1988 publication dans un ouvrage collectif sur « la lecture » chez Nathan
Autres Couvertures de livre
2009 « les folies contemporaines » l'Harmattan
2009 « Dialogues » l'Harmattan
2010 « Dénaturaliser le corps » l'Harmattan
2010 « Et si Oedipe s 'appelait Antigone ? » l'Harmattan
Dominique Beaune-Weyerman , descendante d’un peintre flamand du XVII siècle,a été initiée aux arts plastiques par son oncle peintre émigré russe installé à Cannes.
RépondreSupprimerSes voyages en Amérique du Sud, au Maghreb, en Grèce sont venus colorer une palette influencée au départ par les ambiances d’Europe du Nord et d’Europe de l’Est.
Elle a crée alors un monde de couleurs original qui a su faire ressurgir les âmes des ouvriers au travers des lieux où souffle l’esprit.
C’est à partir de l’enseignement de Dubuffet, Chagall, Dufy, Nicolas de Staël et les peintres asiatiques, que Dominique Beaune a commencé sa carrière avec la création de décors de théâtre, suivi par une longue période d’art naïf avec de nombreuses expositions mais aussi un temps de pause et d’observation consacrée à l’écoute des autres peintres qu’elle expose dans sa galerie pendant 7 ans. Elle créera, alors, avec un groupe de critiques d’art le Prix Breteuil décerné au peintre le plus novateur.
Après un détours par l’écriture (2 ouvrages publiés) Dominique Beaune se consacre à nouveaux aux arts plastiques.
Son inscription à l’école des Beaux Arts de Tourcoing, et l’enseignement très formateur dans l’atelier de Pierre-Yves Bohm, fut pour elle une révélation qui l’engagea dans une nouvelle démarche picturale qui se poursuit aujourd’hui en liant des matériaux divers et surtout les tissus, marques constantes de la vie des hommes à travers les âges et les civilisation.
Dominique Beaune écrit :
« Le Nord m'a fait prendre conscience de la richesse des couleurs, des matériaux et du travail des hommes.
Après des recherches graphiques sur l'architecture septentrionale, sur les formes spécifiques aux habitats et bâtiments du Nord, j'ai orienté mes projets vers le textile:Le nord et le textile, c'est une grande histoire d'amour et de labeur.
Que se soit la laine, les indiennes, le travail du lin, cette région s'est investie d'un savoir -faire et d'une ténacité dans l'effort digne de respect.
C'est dans cette démarche que je tente de concilier l'esprit du « nord textile » et des arts plastiques. C’est ainsi que l’on peut évoquer la croisée des chemins des hommes et de leurs métiers dans des « destins tissés » ou celle des bateliers « au fil de l'eau « .
Mais c'est en permanence que cette démarche soustend l'égrégore des groupes.
L'âme de la multitude que ce soit celles des vivants ou celles de nos chers disparus habitent en permanence les fonds de chaque oeuvre.
Mes « stories tellings » permettent au spectateur de suivre son propre chemin en reflet avec sa propre histoire et de révéler ce qui n'est pas dit.
M'inscrivant dans le nouveau courant d'art de figuration narrative, je continue ma démarche vers cette multitude qui fait l'âme d'un univers.
Nostalgie, mémoire des hommes et des lieux,foisonnement de couleurs et de détails contribuent à des oeuvres complexes et denses.
Mon message pictural oscille entre désespoir urbain et importance de l’homme à travers les lieux.
Que se soient les murmures des personnages sur un banc, le désarroi d’Orphée, le glissement de la Gradiva ou la fausse gaîté des carnavaleux avant le départ vers l’Islande,l'âme des émigrés afghans ou des enfants disparus, tous ces thèmes sont contredits par l’éclat des couleurs.
La peinture doit toujours nous appeler au delà des apparences.
Le philosophe Marc Richir a dit de mon oeuvre : « c'est de la vraie peinture, authentique qui rend visible l'invisible »